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François Loos, ministre délégué à l’Industrie, a installé, mardi 13 septembre 2005, le comité de pilotage sur l’étude du développement du très haut débit. Ce comité réunit les opérateurs des réseaux et des services internet, les industriels, les pouvoirs publics et les associations de collectivités locales.
Ainsi que le précise le communiqué du ministère, le comité a été chargé par François Loos d’étudier les mesures susceptibles d’accompagner ou d’accélérer le déploiement du très haut débit en France par une aide R&D, des investissements dans les infrastructures ou de nouvelles réglementations.
Constatant dans son discours que "le nombre d’accès internet à haut débit [a] atteint au 30 juin 2005 près de 8 millions" et que "la barre des 10 millions d’abonnés devrait être dépassée en 2006, avec plus d’un an d’avance sur l’objectif que s’était fixé le Gouvernement en 2002" (voir le Plan RE/SO 2007), le ministre délégué à l’Industrie a souligné que le prochain défi porterait sur le passage au très haut débit.
En ce sens, le ministère délégué à l’Industrie "a fortement soutenu (...) les idées de grands projets de réseaux très haut débit sécurisés à base de fibre optique", a rappelé François Loos.
Toutefois, le développement du très haut débit doit faire face à une multitude de contraintes, à la fois techniques et réglementaires.
En conséquence, "afin de tirer les leçons des expériences étrangères et de mieux évaluer les enjeux sociaux, économiques et financiers du très haut débit", le ministre délégué à l’Industrie a "décidé de lancer cette étude sur le développement des réseaux à très haut débit". En effet, a ajouté François Loos, "nous devons dès maintenant nous préparer aux prochaines générations de réseaux. Ceux-ci sont en effet source de croissance pour notre économie, de compétitivité pour nos entreprises, de création d’emploi dans nos territoires".
Les travaux de ce comité d’étude, avec des "propositions concrètes" sont attendus "début 2006", a conclu le ministre.
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