
Le haut débit pour quoi faire ? :
Le haut débit est à Internet, ce que le turbo est au moteur classique. Il permet à l’internaute, particulier ou entreprise, d’utiliser les services Internet plus rapidement et avec davantage de confort, et de profiter pleinement des ressources multimédias du réseau :
communication (courrier électronique, forums électroniques, "chat", téléphonie sur Internet),
téléchargement et échange de fichiers (musique, images, vidéos, logiciels...) et de données,
loisir (jeux vidéos en ligne, télévision sur Internet à la demande),
culture, information et formation (e-learning), commerce en ligne,
administration électronique (démarches administratives en ligne).
Le haut débit dans toute la France en 2007 :
Aujourd’hui, seuls 20% des internautes français à domicile ont un accès haut débit (60% avec une connexion ADSL et 40% avec une connexion câble). Même si les progrès sont indéniables, il reste beaucoup à faire, en particulier dans les zones rurales. Les technologies existent, c’est la mobilisation des sources de financement qui est en question : lors du Comité interministériel pour l’Aménagement et le Développement du Territoire (CIADT) du 13 décembre 2002, le Gouvernement a proposé la "modification de l’article L.1511-6 du code général des collectivités territoriales et reconnaît aux collectivités locales la vocation à exercer des fonctions d’opérateurs, selon des modalités et un champ qui restent à déterminer après concertation. Les collectivités locales pourront ainsi se mobiliser en priorité dans les zones où aucune offre d’accès à l’internet haut débit n’est disponible à brève échéance."
Le rapport parlementaire sur la desserte du territoire par lé téléphonie mobile et l’internet à haut-débit (28 novembre 2002)
La dernière étude Ipsos sur les Français et le haut débit (septembre 2002)
Couverture ADSL de la population française métropolitaine par département et par commune, cartographie du cabinet Tactis (septembre 2002)
André Marcon (Conseil économique et social) : "Pour le haut débit, ne dupliquez pas les réseaux" (pour un "EDF du haut débit") (Le Journal du Net, 13 décembre 2002)
Le fournisseur d’accès régional InterPC, membre de l’AFA, alerte les pouvoirs publics sur le déséquilibre alarmant existant entre zones urbaines et zones rurales pour l’accès illimité à l’Internet (décembre 2002)

Haut débit, comment ça marche ? :
On entend par accès haut débit à Internet, une connexion au réseau suffisamment puissante et rapide pour accéder à des contenus et services multimédias, notamment audio et vidéo. Plusieurs technologies de haut débit existent : l’ADSL, le câble, le satellite, la boucle locale radio (BLR), le Wi-Fi... Outre le câble, qui permet également de recevoir des programme de télévision, la plus développée aujourd’hui est l’ADSL (Asynchronous Digital Subscriber Line). Ce qui ne signifie pas pour autant qu’elle doit être privilégiée. L’ADSL utilise le réseau téléphonique classique en le "boostant" au moyen d’équipements spéciaux (DSLAM, modems ADSL) qu’il faut cependant installer, notamment dans les répartiteurs. C’est à ce niveau que réside l’investissement principal, à la charge de l’opérateur de télécom. C’est pour cette raison que les zones les plus densément peuplées, donc les plus rentables, sont aujourd’hui équipées, au détriment des zones rurales, où la demande est moindre ou du moins plus dispersée, et le retour sur investissement plus lointain.
Les avantages de l’ADSL sont les suivants :
il utilise le réseau téléphonique existant,
il permet d’utiliser la même ligne téléphonique pour la voix (téléphone classique) et les données (Internet), à la différence d’une connexion bas débit par modem qui monopolise la ligne durant la connexion,
il offre à l’internaute une connexion forfaitaire illimitée pour moins de 40 Euros/mois.
Quelle que soit la technologie (ADSL, câble, satellite, BLR ou Wi-Fi), le haut débit offre un débit supérieur à un coût moindre. Pas étonnant qu’il intéresse au plus haut point l’utilisateur régulier d’Internet ! Alors qu’en bas débit, il paie pour chaque minute passée sur le réseau, même si les fournisseurs d’accès proposent tous des forfaits, mais limités, et souvent valables seulement en heures creuses. Les internautes réguliers des zones non équipées en haut débit se sentent donc frustrés. En outre, ils ont du mal à utiliser certains services qui requièrent un débit élevé. C’est à ceux-là, encore majoritaires, que s’adresse le plan RE/SO 2007 annoncé par Jean-Pierre Raffarin le 12 novembre 2002, dont l’un des objectifs est que tous les Français puissent disposer s’ils le souhaitent d’un accès Internet haut débit d’ici 2007
Panorama des réseaux haut débit initiés par les collectivités territoriales, étude de l’Observatoire des télécommunications dans la ville (décembre 2002)
Etude du Conseil Stratégique des Technologies de l’Information (CSTI) sur le Wifi (septembre 2002) [PDF]
Le bilan Internet de l’ART (mai 2002) [PDF]
"Internet Haut Débit et Mesures gouvernementales", rapport de l’Agence pour la Diffusion de l’Information Technologique (ADIT) pour le CSTI (novembre 2001)
Le dossier très complet sur l’accès à Internet (ADSL, satellite, Wi-Fi...) du site Telecom.gouv.fr
Le dossier hauts débits de l’ADAE, "L’Internet de demain : le large bande"
Le dossier de l’ART sur le haut débit
Les réseaux locaux R-LAN ou Wi-Fi (sur le site du ministère de l’Industrie)
La Foire aux Questions de l’ART sur le Wi-Fi
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